Vous faites construire ou vous souhaitez améliorer votre logement ? Combien coûtent des travaux de maçonnerie ? Comptez en moyenne entre 50 et 250 € le m² selon le type d'ouvrage, hors travaux de gros œuvre. Découvrez le prix au m² des travaux de maçonnerie pour calculer vos projets au plus juste !
Quel est le prix des travaux de maçonnerie ?
Qu'il s'agisse de petits ou de travaux de gros œuvre, la maçonnerie est une étape incontournable des travaux. Combien coûtent les travaux de maçonnerie les plus courants ? Sont-ils tous nécessairement calculés en fonction de la surface ? On vous dit tout, à vos calculettes !
Le gros œuvre
Type de travaux de maçonnerie | Prix moyen HT hors main d'œuvre |
Construction murs maison plain-pied (100 m²) | 900 à 1 100 € / m² |
Fondations | 100 à 400 € / m² |
Mur traditionnel | 50 à 130 € / m² |
Le gros œuvre constitue la base de tout projet de construction, garantissant la solidité et la durabilité du bâtiment. La construction de murs pleins traditionnels, généralement en brique ou bloc béton, sont la base pour édifier la maison. Tout comme les fondations, qui sont cruciales pour supporter le poids de l'édifice et assurer sa stabilité. Elles doivent être dimensionnées en fonction de la nature du sol et du poids de la construction, souvent réalisées en béton armé pour garantir une robustesse optimale.
Les dalles et chape
Type de travaux de maçonnerie | Prix moyen HT hors main d'œuvre |
Dalle en extérieur | 120 à 180 € / m² |
Dalle en intérieur | 150 à 200 € /m² |
Dalle seule (sans chape) | 60 à 90 € / m² |
Chape béton | 30 à 50 € /m² |
Les dalles et chapes sont des éléments fondamentaux pour la planéité et la stabilité des sols. Une dalle de béton, qu'elle soit intérieure ou extérieure, sert de base solide pour les revêtements ultérieurs. Pour l'intérieur, une chape peut être ajoutée pour niveler la surface et préparer l'installation de revêtements de sol comme le carrelage ou le parquet. À l'extérieur, les dalles sont souvent utilisées pour les terrasses ou les allées. La différence majeure entre une dalle seule et une chape réside dans leur usage : la dalle est structurelle tandis que la chape est une couche de finition.
La construction de murs
Type de travaux de maçonnerie | Prix moyen HT hors main d'œuvre |
Mur en parpaing | 50 à 100 € / m² |
Mur en brique | 55 à 120 € / m² |
Mur en brique réfractaire | 80 à 150 € / m² |
Mur en béton cellulaire | 50 à 70 € / m² |
La construction de murs peut varier considérablement en fonction des matériaux utilisés. Un mur en parpaing est économique et rapide à monter, offrant une bonne résistance mécanique, idéal pour les garages ou les abris de jardin. Les murs en brique, quant à eux, apportent une meilleure isolation thermique et une esthétique traditionnelle. Le béton cellulaire est léger et offre une excellente isolation thermique et phonique, parfait pour les extensions de maison ou les cloisons intérieures. Pour les constructions nécessitant une résistance à la chaleur, comme les cheminées, les murs en brique réfractaire sont indispensables en raison de leur capacité à supporter des températures très élevées.
La démolition
Type de travaux de maçonnerie | Prix moyen HT hors main d'œuvre |
Murs maçonnés | 50 à 80 € / m³ |
Murs porteurs | 180 à 250 € / m³ |
Cloisons plaques de plâtre | 20 à 50 € / m³ |
La démolition est une étape délicate nécessitant expertise et précaution. Lorsque l'on souhaite réagencer les espaces dans son logement, la destruction de mur est presque inévitable. Ouvrir une cuisine, faire une suite parentale, décloisonner une entrée pour plus de luminosité... La démolition d'un mur maçonné requiert souvent des outils lourds comme les marteaux-piqueurs. Pour détruire ou ouvrir un mur porteur, la tâche est encore plus complexe car il est essentiel de garantir la stabilité de l'édifice après la démolition. Cela peut nécessiter la mise en place de supports temporaires ou d'autres structures de renforcement. En revanche, la démolition d'une cloison en placo est généralement plus simple et rapide, souvent réalisée avec des outils manuels et causant moins de débris.
L'expertise de Marc, maçon dans le 42 :
"Si vous envisagez des travaux de maçonnerie, ne vous fiez pas uniquement aux tarifs horaires ou au mètre carré. Par exemple, la construction d'un mur en parpaings peut coûter entre 45 € et 110 € par mètre carré. Cependant, ces prix varient en fonction de la complexité du projet, des matériaux utilisés et de la région. J'ai récemment travaillé sur un chantier où le client avait sous-estimé le coût total en se basant uniquement sur le prix des matériaux, sans considérer la main-d'œuvre et les finitions nécessaires. L'astuce de pro ? Toujours demander un devis détaillé à un professionnel pour éviter les mauvaises surprises et garantir une réalisation conforme aux normes."
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À noter :
Une prestation complète de travaux de maçonnerie doit prendre en compte le montant HT du prix des travaux de maçonnerie + le tarif horaire de l'artisan + la TVA applicable.
Quel est le tarif horaire d'un maçon ? Prix de la main d'œuvre
Le tarif d'un maçon est généralement calculé soit par jour, soit au mètre carré. Le coût de la main d'œuvre varie selon le projet de travaux, la région, l'expérience du maçon et la nature du travail. En moyenne, un maçon peut facturer entre 40 € et 70 € de l'heure, ou de 260 € à 400 € par jour. Ces tarifs incluent les frais de déplacement. Pour les travaux facturés au mètre carré, les prix oscillent généralement entre 20 € et 60 € par mètre carré, en fonction de la complexité du projet.
Devis réel d'artisan travaux de maçonnerie générale
Devis n°1 : travaux de maçonnerie maison 100 m2
Description des travaux : travaux de maçonnerie générale pour la rénovation d'une maison de 100 m².
Désignation | Quantité | Prix unitaire | Total HT |
Démolition cloison (par m²) | 30 | 25 € | 750 € |
Construction nouvelle cloison (par m²) | 40 | 55 € | 2 200 € |
Réfection enduit mural (par m²) | 100 | 22 € | 2 200 € |
Pose de carrelage (par m²) | 60 | 45 € | 2 700 € |
Main-d'œuvre (par heure) | 160 | 40 € | 6 400 € |
Location de benne à gravats | 1 | 300 € | 300 € |
Évacuation des déchets | 1 | 150 € | 150 € |
Total HT | 14 700 € | ||
TVA (20 %) | 2 940 € | ||
Total TTC | 17 640 € |
Durée estimée des travaux : 3 à 4 semaines
Ce devis inclut les travaux de maçonnerie courants dans le cadre d'une rénovation, comme la démolition et la construction de cloisons, la réfection d'enduits muraux et la pose de carrelage. Il est important de noter que les coûts peuvent varier selon la complexité du projet, les matériaux choisis et les conditions du chantier.
Devis n°2 : réagencement intérieur d'une maison de 80 m2
Quel taux de TVA s'applique ?
En France, le taux de TVA applicable aux travaux de maçonnerie dépend de la nature des travaux et de l'état du bâtiment. Voici un résumé des différents taux de TVA applicable :
La TVA à 20 % en maçonnerie
Ce taux standard s'applique aux travaux de maçonnerie pour les nouvelles constructions, les surélévations et les reconstructions majeures. Il concerne également les travaux augmentant de plus de 10 % la surface de plancher ou ceux réalisés sur des habitations de moins de deux ans. Cela inclut les fondations, les murs porteurs et les nouveaux planchers.
La TVA à 10 % en maçonnerie
Ce taux intermédiaire est réservé aux travaux de rénovation sur des résidences achevées depuis plus de deux ans. Les travaux de maçonnerie concernés incluent l'abattement ou la construction de cloisons, l'ouverture ou la démolition de murs, la création de dalles et chapes en béton, ainsi que l'élévation de murs en parpaings ou en briques.
La TVA à 5,5 % en maçonnerie
Ce taux réduit s'applique aux travaux de maçonnerie liés à de la rénovation énergétique. Cela comprend les modifications de plâtrerie, de chape ou de dalle consécutives à des travaux d'isolation intérieure, à l'installation de système de chauffage décarbonné, ou encore le remplacement de fenêtres ou l'installation de volets isolants. La condition pour obtenir cette TVA réduite à 5,5 % est de recourir à une entreprise RGE pour les travaux.
À quel professionnel faire appel pour des travaux de maçonnerie ?
Pour garantir la qualité et la sécurité des travaux de maçonnerie, faire appel au bon professionnel est essentiel :
Entreprises de maçonnerie spécialisées
Ces entreprises disposent d'une équipe de maçons qualifiés, aptes à gérer divers projets, des fondations à la construction de murs.
Artisans maçons indépendants
Pour des projets moins ambitieux ou spécifiques, un artisan maçon expérimenté peut offrir un service de qualité, davantage personnalisé.
Architectes ou ingénieurs en bâtiment
Pour des projets de construction complexes ou d'envergure, il est recommandé de consulter un architecte ou un ingénieur qui travaillera en collaboration avec des maçons.
Pourquoi confier ses travaux à un maçon ? 5 raisons
Le maçon est le professionnel le plus habilité à effectuer les gros comme les plus petits travaux pour la construction ou la rénovation de votre habitat. Son rôle va bien au-delà des gros chantiers, du second œuvre et des finitions comme les petits travaux de maçonnerie :
- Il assure aussi la réalisation des tranchées et dispose des outils, de l'équipement et du savoir-faire qui vont vous garantir des travaux réalisés dans les règles de l'art.
- De plus, si vous êtes pressé, les travaux prendront bien moins de
temps que si vous vous en chargiez vous-même.
- L'autre aspect positif, et pas des moindres, c'est que vous n'avez pas besoin d'investir dans l'achat d'équipements spécifiques et pourrez bénéficier d'économies sur les matériaux nécessaires à la construction.
- Le maçon s'équipe chez des fournisseurs professionnels et bénéficie de prix plus attractifs.
- Faire appel à un professionnel, c'est aussi bénéficier de la garantie décennale, qui assure la qualité des travaux réalisés et couvre les éventuels dommages pendant dix ans.
Le Conseil du Pro : Essayez au maximum de planifier vos travaux à l'avance
Romain, maçon depuis 8 ans dans l'Eure :
"Il y a quelques mois, un couple m'a contacté pour la rénovation de leur terrasse. C'était le début de l'hiver et ils n'avaient aucune idée que les travaux de maçonnerie n'aiment pas trop le froid. Je leur ai dit qu'il était préférable d'attendre le début du printemps pour commencer le chantier, comme ça ils auront une terrasse de bien meilleure qualité car des températures trop froides peuvent ralentir le durcissement du béton et des mortiers, entraînant des fissures et une perte de résistance, tandis que la chaleur excessive en été peut provoquer une évaporation trop rapide de l'eau, rendant le mélange plus fragile. Cependant, si des clients ont des travaux urgents à réaliser en hiver, c'est tout à fait possible : nous, les maçons, savons nous adapter en utilisant des additifs antigel et en protégeant les ouvrages avec des bâches isolantes."
Quels sont les risques de faire soi-même ses travaux de maçonnerie ?
Tenter de réaliser soi-même des travaux de maçonnerie comporte plusieurs risques à bien prendre en compte avant d'entamer un chantier :
Risques structurels
Une mauvaise exécution peut compromettre la stabilité de la structure, menant à des fissures, des affaissements ou pire.
Risques physiques
La maçonnerie implique de manipuler des matériaux lourds et d'utiliser des outils dangereux. Le risque de blessures est élevé sans les équipements et les compétences adéquats.
Défauts de construction
Les erreurs de débutants peuvent conduire à des défauts majeurs, nécessitant des réparations coûteuses.
Gestion inefficace du temps et des ressources
Des travaux de maçonnerie réalisés soi-même peuvent s'avérer plus coûteux en temps et en ressources que prévu, surtout sans expérience préalable.
Comment bien lancer et définir un projet de maçonnerie ?
Pour démarrer efficacement votre projet de maçonnerie, voici les étapes clés à suivre :
Définition claire du projet
Déterminez l'objectif principal de votre projet. S'agit-il de construire un mur, une extension ou de rénover une structure existante ? Avoir une idée précise facilite la planification des travaux.
Mesures et études techniques
Prenez les mesures exactes de la zone concernée et considérez une étude de sol si nécessaire, surtout pour les nouvelles constructions.
Consultation d'experts
Prenez contact avec des architectes ou des maçons qualifiés pour bénéficier de leur expertise et obtenir des conseils sur la faisabilité, les matériaux à utiliser et les normes de construction applicables.
Budget réaliste
Établissez un budget en tenant compte de tous les aspects du projet, y compris les matériaux, la main-d'œuvre et les frais supplémentaires éventuels.
Planification et échéancier
Élaborez un plan détaillé avec un échéancier réaliste, en prévoyant toujours une marge pour les imprévus.
Comment calculer le prix des travaux de gros œuvre ?
Pour bien chiffrer le coût du gros œuvre dans le cadre d'un projet de construction, plusieurs facteurs doivent être pris en compte :
- Particularités du projet : mesurez la superficie totale du bâtiment. Cela inclut les fondations, les murs porteurs, la toiture et toute autre structure de base.
- Matériaux utilisés : estimez la quantité et le type de matériaux nécessaires, tels que le béton, le parpaing, les poutres...
- Main-d'œuvre : le coût de la main-d'œuvre varie selon la région et la complexité du projet. Cela inclut les travaux de fondation, de montage des murs, de pose de la toiture et d'isolation.
- Frais annexes : incluez les coûts additionnels tels que les frais de planification, les permis de construire et éventuellement les coûts de location d'équipement.
Maçonnerie et empreinte carbone :
Constat :
Les matériaux de construction comme le béton et les briques ont une empreinte carbone élevée. Le béton, en particulier, est responsable d'une grande quantité d'émissions de CO2, contribuant au changement climatique.
Le béton est en effet l'un des matériaux les plus utilisés au monde après l'eau, mais sa production est très énergivore et responsable de 5% des émissions mondiales de CO2. Chaque tonne de ciment produit environ 600 kg de CO2 en France, et jusqu'à 1000 kg à l'échelle mondiale (Concrete Dispatch) (La référence en habitation).
L’avis de la Rédaction :
Pourquoi ne pas envisager des matériaux plus écologiques comme les briques en terre crue, les blocs de chanvre ou la pierre naturelle ? Ces matériaux offrent non seulement une excellente isolation thermique et phonique mais réduisent également l'impact environnemental de la construction.
Innovation française marquante :
La région Hauts-de-France s'engage à utiliser des matériaux de construction plus durables dans le cadre du projet "Naturkub". Ce projet, mené par l'entreprise FRD-CODEM à Amiens, développe des matériaux innovants à base de terres crues et de granulats végétaux pour réduire l'empreinte carbone des constructions. La région soutient cette initiative financièrement et vise à promouvoir l'utilisation de ressources locales comme le miscanthus et la paille de colza. Une feuille de route a été adoptée pour accompagner la transition vers des bâtiments plus écologiques, en améliorant leur performance énergétique et en intégrant des énergies renouvelables (Hauts-de-France Entreprises).
🔨 Réalisation : réalisation d'une dalle béton pour terrasse
Description du projet : Dalle béton pour une terrasse de 20 m2 en carrelage travertin.
Coût total du projet : 3 000 € (dont 1 200 € pour la réalisation de la dalle béton).
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" Habitatpresto nous a trouvé très rapidement plusieurs entreprises de maçonnerie (objet de notre recherche ) qui de sont déplacées et proposer des devis. " Bilien Pierre
5 informations clés à retenir sur le prix des travaux de maçonnerie
- 💰 Tarifs variant de 50 à 250 € par mètre carré
Les travaux de maçonnerie présentent des coûts compris entre 50 et 250 € le m², en fonction de la nature et de la complexité de l'ouvrage. Par exemple, la construction de murs traditionnels est estimée entre 50 et 130 € le m². Ces variations reflètent la diversité des projets et des matériaux utilisés. - 🏗️ Prix spécifiques pour les dalles et chapes
La réalisation d'une dalle extérieure coûte généralement entre 120 et 180 € le m², tandis qu'une dalle intérieure se situe entre 150 et 200 € le m². Pour une chape en béton, le tarif oscille entre 30 et 50 € le m². Ces prix incluent la préparation du support et la mise en œuvre des matériaux appropriés. - 📉 Facteurs influençant les coûts
Plusieurs éléments impactent le prix final des travaux de maçonnerie, tels que la complexité du projet, les matériaux choisis, la surface à couvrir et les conditions d'accès au chantier. Par exemple, des fondations nécessitant des travaux spécifiques ou l'utilisation de matériaux haut de gamme peuvent augmenter le budget initial. Une évaluation précise de ces facteurs est essentielle pour établir un devis réaliste. - ⚡ Importance du gros œuvre dans le budget
Le gros œuvre, qui comprend les éléments structurants d'une construction, représente une part significative du budget. Par exemple, la construction des murs d'une maison de plain-pied de 100 m² est estimée entre 900 et 1 100 € le m². Investir dans un gros œuvre de qualité assure la pérennité et la solidité de l'édifice. - 📌 Tarif horaire moyen d'un maçon
Le coût de la main-d'œuvre pour des travaux de maçonnerie se situe généralement entre 35 et 70 € de l'heure, selon la région et l'expérience du professionnel. Ce tarif couvre la réalisation des travaux conformément aux normes en vigueur et garantit une mise en œuvre soignée.
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FAQ utile
Quel est le prix au mètre carré des travaux de maçonnerie ?
Quel est le prix d'une journée de maçonnerie ?
Quel est le tarif pour le montage d'un mur en parpaing ?
Quel est le taux horaire d'un maçon ?
Références :
- Plusieurs taux de TVA, impots.gouv.fr
- Choisir l’épaisseur d’un mur de maison et sa nature, qualitel.org
- Monter des murs en maçonnerie de petits éléments, batirama.com
- Guide technique https://boutique.cstb.fr/Detail/Guides-et-Livres/Techniques-de-construction/Structure-Gros-Oeuvre-Platrerie/Maconneries
- Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre UMGO https://www.ffbatiment.fr/organisation-ffb/unions-syndicats-metier/umgo
- Image principale par lovelyday12 via Adobe Stock
Lexique utile
- Adjuvant plastifiant : Produit ajouté aux mortiers et bétons pour améliorer leur maniabilité et leur résistance sans augmenter la quantité d’eau.
- Aggloméré : Bloc de béton préfabriqué utilisé en maçonnerie, aussi appelé parpaing. Disponible en version creuse ou pleine selon l’usage.
- Appui de baie : Élément en béton ou en pierre installé sous une fenêtre ou une porte pour évacuer l’eau de pluie et protéger le mur.
- Béton armé : Béton renforcé par des armatures métalliques (treillis soudé, fers torsadés) pour augmenter sa résistance aux charges et aux fissurations.
- Béton fibré : Béton contenant des fibres métalliques ou synthétiques pour améliorer sa résistance aux fissures et aux chocs.
- Bloc à bancher : Parpaing creux conçu pour être rempli de béton après la pose, utilisé pour des murs porteurs et les piscines en maçonnerie.
- Chaînage horizontal et vertical : Renfort en béton armé coulé dans les murs pour assurer leur rigidité et limiter les fissures dues aux mouvements du bâtiment.
- Coffrage : Structure temporaire en bois ou en métal utilisée pour donner une forme précise au béton avant son durcissement.
- Dalle en béton : Surface horizontale en béton coulée pour servir de plancher, de terrasse ou de support pour une construction.
- Enduit de façade : Revêtement appliqué sur un mur en parpaing, brique ou pierre pour assurer l’étanchéité et améliorer l’esthétique.
- Ferraillage : Disposition des barres d’acier dans le béton pour renforcer sa résistance structurelle.
- Fondation filante : Tranchée remplie de béton servant de base aux murs porteurs pour garantir la stabilité d’une construction.
- Hydrofuge de masse : Produit incorporé au béton ou au mortier pour réduire sa porosité et empêcher l’infiltration d’eau.
- Joint de dilatation : Espace laissé entre deux éléments de maçonnerie pour absorber les variations dimensionnelles dues aux changements de température.
- Linteau : Élément horizontal en béton, acier ou bois placé au-dessus d’une ouverture (porte, fenêtre) pour supporter la charge du mur supérieur.
- Maçonnerie hourdée : Assemblage de blocs (parpaings, briques, pierres) avec un mortier, assurant leur liaison et leur stabilité.
- Mortier bâtard : Mélange de ciment, chaux et sable utilisé pour améliorer l’adhérence et la flexibilité des assemblages en maçonnerie.
- Mur de refend : Mur intérieur porteur servant à répartir les charges dans un bâtiment et à renforcer la structure.
- Parpaing creux : Bloc de béton alvéolé, le plus couramment utilisé en construction pour sa légèreté et son bon rapport qualité/prix.
- Planelle : Petit bloc en béton placé en bord de dalle pour assurer une finition propre et limiter les ponts thermiques.
- Pont thermique : Zone de déperdition de chaleur due à une discontinuité dans l’isolation. Les murs en maçonnerie doivent être isolés pour éviter ce problème.
- Pose à joint mince : Technique d’assemblage de blocs de maçonnerie avec un mortier très fin, réduisant les ponts thermiques et accélérant la construction.
- Rejointoiement : Opération consistant à refaire les joints entre des briques ou des pierres pour améliorer l’étanchéité et l’esthétique d’un mur ancien.
- Résistance à la compression : Capacité d’un matériau de maçonnerie (béton, brique, pierre) à supporter une charge sans se fissurer.
- Seuil de porte : Élément horizontal en béton, pierre ou métal placé sous une porte pour assurer l’étanchéité et la solidité du passage.
- Soubassement : Partie basse d’un mur reposant sur les fondations, souvent réalisée en béton ou en parpaing pour assurer une bonne résistance à l’humidité.
- Talochage : Action de lisser un enduit ou un mortier avec une taloche pour obtenir une finition régulière.
- Vide sanitaire : Espace entre le sol et le plancher bas d’une construction permettant d’éviter les remontées d’humidité et d’améliorer l’isolation thermique.
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